Les nouvelles mesures de la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement votée en décembre 2015 ont contraint la SNCF à se mettre en conformité. Pour l’aider à construire une offre d’Action sociale pour ses salariés aidants d’un proche, une enquête a été menée par l’institut de sondage BVA en décembre 2015 qui a débouché sur la parution en septembre 2016 d’une plaquette d’information (cf. article paru dans le N° 584 de notre journal « La voie de la famille »).
Dans celle-ci l’action sociale se propose de répondre, entre autre,à la question : « où chercher une structure d’accueil ? ».
Avec son parc d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et notamment celles d’accueil temporaire, cela correspond à la loi qui instaure un droit au répit pour les proches aidants afin de leur permettre de se reposer ou de dégager du temps grâce à « un hébergement temporaire en établissement ou en accueil familial ».
Lors de la Commission du Fonds d’Action Sanitaire et Sociale (CoFASS) de mars, la Direction de l’Action Sociale avait annoncé qu’une analyse allait être lancée pour évaluer les actions possibles pour l’ensemble du patrimoine.
Hélas,lors de la CoFASS de fin octobre, le couperet est tombé : fin d’activité pour les EHPAD de Neuilly-sur-Marne et Villevaudé (accueil permanent) et cession d’activité pour les EHPAD (accueil temporaire) d’Illiers-Combray et Santenay. Ne reste plus que deux sites d’accueil temporaire.
La Direction de l’Action Sociale (et donc la SNCF) met en avant pour se justifier la complexité de la réglementation et les contraintes financières qui en découlent.
L’Action Sociale va dès lors très certainement privilégier la prévention dans le traitement de la dépendance, non pas pour appliquer l’adage« il vaut mieux prévenir que guérir »mais plutôt pour pallier l’absence d’une réelle volonté politique d’action sociale, à la diminution du budget de la protection sociale du GPF et à la demande qui lui est faite de contribuer à la réduction des effectifs !
Il ne suffit pas de tenir de beaux discours et de réaliser de belles plaquettes
quand il s’agit d’action sociale et de réalités familiales !
Jean-François COUE