LA FAMILLE DU CHEMINOT PROPOSE
Pour toutes les familles :
- Rendre accessible à tous, quel que soit la taille de l’entreprise, le dispositif « congé proche aidant ».
- Faire un point annuel d’avancement par branche professionnelle (pour une meilleure lisibilité) sur la mise en place de ce dispositif.
- Développer des lieux d’échanges sur le modèle des relais des assistantes maternelles :
- Favoriser la mise en place de dispositifs tels que « Maison des aidants », « Café des aidants », etc. éventuellement sous l’impulsion du mouvement familial.
- Permettre aux UDAF de les multiplier via les conventions d’objectifs avec l’UNAF, à raison d’un dispositif par canton par exemple (l’UNAF ne permet pas à ce jour de lancer plusieurs dispositifs identiques via la convention d’objectif).
- Faire évoluer les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) en Maisons Départementales de la Perte d’Autonomie (MDPA) afin d’avoir un lieu unique permettant de mutualiser les moyens et les compétences. Il sera indispensable que le personnel soit qualifié pour toutes les catégories de public concerné (personnes âgées ou handicapées,…..).
- Développer tout ce qui peut faciliter localement la vie de l’aidant familial :
- Instaurer un guichet unique (type CLIC) dans chaque communauté de commune ou d’agglomération et prévoir un guichet par tranche de 100 000 habitants pour les agglomérations ou métropoles de taille importante.
- Classer tous les CLIC en niveau 3, niveau d’intervention le plus élevé.
- Etendre l’accès des plateformes d’accompagnement et de répit, des accueils de jour et des places d’hébergement temporaire à toutes les pertes d’autonomies.
- Mise en place dans tous les EHPAD d’une plateforme d’accompagnement et de répit, d’un centre d’accueil de jour et de plusieurs places d’hébergement temporaire.
- Maintenir la prise en charge de l’assurance maladie pendant le temps pris en qualité d’aidant.
- Elargir de 1 à 3 ans sur l’ensemble de la carrière la possibilité de prise « congé proche aidant »(*).
- Maintenir le bénéfice de la retraite sur la base d’un temps plein(*) avec prise en charge par l’employeur de la part patronale.
- Indemniser l’aidant à hauteur au moins équivalente à l’allocation journalière de présence parentale(*)