Alors que certains « courent » après le mouvement dit « Des gilets jaunes », Il n’est pas question pour le Secteur d’être démagogique : oui, la taxation au profit de la transition écologique est nécessaire pour la survie de notre planète mais sous certaines conditions :
- Les taxes perçues au titre de la transition écologique, doivent y être entièrement et sincèrement consacrées et non, comme avoué par un ministre en novembre, pour compenser la fin de la taxe d’habitation….
- Les citoyens / usagers ne doivent pas être, comme c’est trop souvent le cas, seuls à y contribuer (comme pour la récente interdiction des pesticides chimiques pour les particuliers.
Le secteur relève par ailleurs plusieurs anomalies aux niveaux des contributeurs :
- Le transport routier assure 90% du fret en France mais circule gratuitement sur le réseau routier (alors que les entreprises ferroviaires doivent s’acquitter d’un péage pour circuler sur le réseau ferré) avec un gazole peu taxé, que G. Darmanin, ministre de l’action et des comptes publics, a confirmé le 29/11/2018 que le projet de taxe sur les poids lourds devrait être abandonné (il est « opposé à toute forme de nouvelle taxe ») et que l’abandon de la vignette « poids lourds » a été inscrite dans la Loi d’Orientation sur les Mobilités 2018.
- Le transport aérien, responsable de 12% des rejets de gaz à effet de serre (source : Agence de l’environnement et de la maîtrise l’énergie) fonctionne avec un kérosène totalement détaxé.
- Le transport maritime navigue lui aussi (pour les gros navires) avec un fioul lourd totalement détaxé. Un gros porte-conteneurs dégage pourtant autant de particules fines qu’un million de voitures (A Marseille près de 20% des particules fines provient des paquebots amarrés).
Évidemment, ce ne sera pas simple de faire contribuer tous les acteurs concernés mais, dans un premier temps, les pouvoirs publics pourraient, non seulement maintenir les aides aux particuliers pour les économies d’énergie, mais les développer et les pérenniser.